Le soleil baignait les jardins d’un éclat doré, les invités souriaient, les verres tintaient. Elle descendait les marches lentement, la robe ivoire flottant autour d’elle comme un nuage. Tout semblait parfait.

Mais alors qu’elle s’apprêtait à dire « oui », le chien du domaine — un vieux labrador calme et discret — s’est brusquement levé. Il a couru vers elle, a grogné… et s’est mis à tirer le bas de sa robe.
Les gens ont cru à un caprice. Un instant gênant. Mais elle, figée, pâle, savait ce que cela signifiait.
Sous sa robe, au niveau de la cuisse, un petit appareil clignotait. Quelque chose que personne n’aurait jamais dû voir. Quelque chose qu’on lui avait forcée à porter.
Le chien, en tirant, a désactivé le contact.
Et à cet instant, elle a compris : ce mariage n’était pas un rêve, mais un piège.
Ce n’était pas une cérémonie. C’était un compte à rebours.
Et le chien, lui, avait arrêté l’horloge juste à temps.