Vous ne croirez pas ce qui vous regarde sur cette photo. Les internautes sont terrifiés : ce cliché montre quelque chose qu’il aurait peut-être mieux valu ne jamais voir.

Quand Nicolas Perrin a publié sa photo dans un groupe Facebook de photographie amateur, il pensait simplement partager un bel essai avec son nouvel appareil. Il venait d’acheter un reflex, s’était rendu en lisière de forêt pour tester la lumière en fin d’après-midi, et avait capturé une image simple, apaisante : un sentier de terre bordé d’arbres dorés, la lumière d’octobre douce et filtrée.

Il avait même écrit une légende tranquille :
« Aucun filtre. Juste la lumière et la nature. »

Mais à peine une heure après la publication, les commentaires commencèrent à pleuvoir. Pas pour complimenter la composition ou le piqué de l’image. Mais pour poser tous la même question :

« Tu étais seul quand tu as pris cette photo ? »
« Regarde bien à gauche… tu l’as vu ? »

Intrigué, Nicolas ouvrit la photo sur son ordinateur et l’agrandit.

Et là, il le vit.

Dans l’ombre, entre deux troncs, un visage.

Pâle. Fixe. Humain. À moitié caché, mais bien visible une fois qu’on le remarque. Deux yeux noirs, immobiles, braqués droit vers l’objectif. Aucune expression, aucun geste. Juste… présent.

Nicolas se figea. Il était absolument certain d’avoir été seul ce jour-là. Il n’avait entendu ni pas, ni voix, ni bruissement inhabituel. Rien.

Mais ce visage était bien là. Il n’avait rien inventé. Il n’avait rien retouché.

Il ouvrit les autres photos prises dans la même zone. Sur l’une, un flou étrange derrière un arbre. Sur une autre, un reflet anormal dans une flaque d’eau. Mais aucun autre visage. Seulement celui-là.

Il décida de retourner sur place, avec un ami. Ils retrouvèrent l’endroit exact. Le même chemin, les mêmes arbres. Mais ce qu’ils découvrirent à quelques mètres du sentier les glaça.

Un abri de fortune, fait de bâches et de branchages. À l’intérieur : un vieux sac à dos, des boîtes de conserve, un miroir attaché à un arbre par une corde. Et, clou de la scène : une photographie jaunie clouée sur le tronc — une femme et un enfant. Inconnus.

Ils appelèrent la gendarmerie. L’enquête fut rapide. Conclusion : squatteur, probablement inoffensif. Pas de crime. Pas de plainte. Pas d’enquête.

Mais quelque chose avait changé.

Dans les jours qui suivirent, Nicolas reçut des messages privés de plusieurs inconnus. Certains affirmaient avoir vu le même visage sur des photos prises en forêt, dans d’autres régions. D’autres disaient avoir croisé un homme muet, vêtu de sombre, qui les observait depuis la lisière des bois, sans jamais parler.

Un utilisateur anonyme lui envoya ce message :

« Tu l’as vu. Maintenant, lui aussi t’a vu. Il ne suit pas. Il regarde. Et parfois… il revient. Pas dans la forêt. Dans ton objectif. »

Des spécialistes de la photographie analysèrent le cliché. Un expert en imagerie numérique déclara dans une émission :

« L’image n’a pas été retouchée. Ce visage est bien présent dans le fichier brut. Il était là au moment de la prise. Ce n’est ni un reflet, ni une illusion. »

Depuis ce jour, Nicolas n’a plus jamais repris de photo en forêt. Il a quitté les réseaux sociaux, vendu son appareil, et ne répond plus aux sollicitations.

Un de ses anciens amis raconte qu’il vit maintenant seul, dans un appartement aux volets toujours clos. Il aurait fait retirer le miroir de la salle de bain et désactivé la caméra frontale de son téléphone.

Qu’a-t-il réellement photographié ?

Un sans-abri ?
Un rôdeur ?
Quelqu’un… ou quelque chose… qui ne devrait pas apparaître sur les photos ?

On ne le saura probablement jamais.

Mais ceux qui ont vu le cliché d’origine disent une chose en commun :

« Une fois que vous l’avez vu… vous ne pouvez plus l’oublier. Parce que lui non plus ne vous oublie pas. »